La success story des volailles anciennes élevées au Bourgueil
Publié le 06/05/2018 à 04:55 | Mis à jour le 06/05/2018 à 04:55Gabriel Simon – dans les vignes de Bourgueil, hier – mise sur la vente directe et la restauration.
© Photo NR
Gabriel Simon, 23 ans, a lancé “ Des poules et des vignes à Bourgueil ”, il y a six mois. Une entreprise qui rétablit notamment les races anciennes locales.
D eux fois par semaine, j’abreuve
mes volailles au vin de bourgueil. C’est un clin d’œil à la
terre qui nous nourrit qu’elles semblent apprécier.
Du haut de ses 23 ans, Gabriel Simon manie déjà les ficelles du métier. A dose d’humour et de technique, cela fait six mois qu’il mène avec panache sa petite entreprise installée à Ingrandes-de-Touraine.
Hier, depuis le domaine Pitault et Landry fils, dont les caves s’ouvraient au public, celui qui a lancé « Des poules et des vignes à Bourgueil » défendait son créneau avec passion.
« Je produis avec ce qui m’entoure », insiste-t-il, en présentant ses fondants de canard au cabernet ou sa terrine à la mandarine.
“ Des races pour faire parler de la Touraine ”Le reflet d’une philosophie héritée de son père cuisinier, Vincent Simon. Et d’une expérience acquise durant quatre ans passés à sillonner les fermes de France.
Dans le Gers ou en Seine-et-Marne, « j’ai pris le meilleur et je l’applique chez moi », fixe-t-il avec simplicité.
Une feuille de route placée sous le sceau des races anciennes. Gélines de Touraine, coucou de Rennes, pintades perle noire et gournay sont élevées en plein air, au grain entier, entre vignes et forêt.
Du haut de ses 23 ans, Gabriel Simon manie déjà les ficelles du métier. A dose d’humour et de technique, cela fait six mois qu’il mène avec panache sa petite entreprise installée à Ingrandes-de-Touraine.
Hier, depuis le domaine Pitault et Landry fils, dont les caves s’ouvraient au public, celui qui a lancé « Des poules et des vignes à Bourgueil » défendait son créneau avec passion.
« Je produis avec ce qui m’entoure », insiste-t-il, en présentant ses fondants de canard au cabernet ou sa terrine à la mandarine.
“ Des races pour faire parler de la Touraine ”Le reflet d’une philosophie héritée de son père cuisinier, Vincent Simon. Et d’une expérience acquise durant quatre ans passés à sillonner les fermes de France.
Dans le Gers ou en Seine-et-Marne, « j’ai pris le meilleur et je l’applique chez moi », fixe-t-il avec simplicité.
Une feuille de route placée sous le sceau des races anciennes. Gélines de Touraine, coucou de Rennes, pintades perle noire et gournay sont élevées en plein air, au grain entier, entre vignes et forêt.
Le retour de volailles devenues rares dont raffolent les restaurateurs.
Pour les premières, « nous ne sommes que trois producteurs en Indre-et-Loire et la demande explose ! C’est une race peu valorisée : à nous de l’exporter et de faire parler de la Touraine et de Bourgueil », défend-il avec son accent de la province de Liège (Belgique), où il est né. Un discours autant militant que commercial.
Ses conserves de canard, d’oie ou de poules mises en bocal à l’issue d’un processus entièrement maîtrisé ne boudent pas, non plus, leur succès. Pour un goût comparé « à celui des années 1950 ».
L’été dernier, jeune diplômé, il délimitait encore les trois hectares de « La rue Ferrée », sans certitudes. Près de 2.500 volailles s’y épanouissent désormais.
« La preuve qu’on peut créer une ferme avec seulement une bonne dose de détermination », sourit-il.
Après avoir investi 320.000 €, il envisage déjà atteindre la rentabilité, « dès 2019 ». Le début d’une success story ?
« Des poules et des vignes à Bourgueil ». Tél. 07.78.81.63.44.